Asthme aux Acariens : Symptômes et traitements

L’asthme peut être déclenché ou aggravé par les nids des acariens, micro-organismes invisibles à l’œil nu qui vivent dans nos lits, couettes, tapis et autres surfaces. Ils représentent une cause majeure d’allergie respiratoire : environ 90 % des asthmatiques allergiques sont sensibilisés aux acariens. Cet article détaille les symptômes allergiques aux acariens, mécanismes d’aggravation de l’asthme et traitements efficaces — indispensable à lire si vous souffrez de symptômes respiratoires réguliers, même sans diagnostic allergique.

Qu’est-ce que l’asthme allergique aux acariens ?

Asthme aux Acariens

L’asthme allergique aux acariens est une inflammation chronique des voies respiratoires déclenchée par une réaction allergique à ces micro-organismes. De taille minuscule, les acariens ne piquent pas, mais leurs excréments, riches en allergènes (95 % des allergènes sont dans leurs selles), provoquent une réponse immunitaire excessive chez certaines personnes. Présents en grande quantité dans nos matelas, oreillers, couettes, tapis, ils sont responsables d’environ 10 % des allergies dans le monde. Une exposition élevée aux acariens multiplie par 5 le risque de développer un asthme allergique.

Symptômes de l’asthme provoqué par les acariens

Les symptômes sont souvent plus intenses la nuit (au coucher) ou au réveil, moments où l’on est en contact prolongé avec les zones riches en acariens (matelas, oreillers, couettes et tapis).

Voici les symptômes de l’asthme provoqué par les acariens :

  • Toux sèche ou grasse, souvent nocturne
  • Oppression thoracique, sensation d'étau dans la poitrine
  • Respiration sifflante (wheezing), surtout à l’expiration
  • Fatigue matinale et essoufflement
  • Rhinite allergique associée : nez qui coule, éternuements
  • Irritation oculaire : yeux rouges, démangeaisons

1. Toux persistante, surtout la nuit

La toux sèche, typique de l’asthme allergique, s’intensifie en position allongée ou pendant le sommeil. Elle peut devenir chronique si l’exposition aux allergènes persiste (absence de traitement).

2. Oppression thoracique

On ressent une sensation de poids ou de gêne dans la poitrine, en particulier au coucher ou au réveil, symptôme classique d’une inflammation bronchique.

3. Respiration sifflante (wheezing)

Un sifflement à l’expiration, audible parfois par le patient même sans stéthoscope ou même par l’entourage, est un symptôme typique de l’asthme allergique, causé par l’étroitesse des voies respiratoires.

4. Essoufflement et fatigue au réveil

Durant la nuit, l’inflammation limite l’apport en oxygène, provoquant un réveil difficile (fatigue matinale), une sensation d’étouffement / difficulté à respirer profondément ou de manque d’air.

5. Rhinites et congestion nasale

L’asthme allergique est souvent associé à une rhinite : nez bouché, écoulement nasal, éternuements en salves, démangeaisons du nez… Ces symptômes aggravent l’inconfort et le malaise nocturne.

6. Irritation oculaire (yeux rouges ou qui grattent)

Les yeux peuvent réagir aux allergènes : rougeurs, picotements, larmoiement et démangeaisons. Bien que moins connus, ces signes sont fréquents dans les cas d’asthme allergique.

Pourquoi les acariens aggravent-ils l’asthme ?

Le contact avec les allergènes des acariens stimule les cellules immunitaires des bronches, qui libèrent des leucotriènes, puissantes molécules pro-inflammatoires. Cela favorise l’inflammation et l’obstruction des voies respiratoires. Chez les personnes souffrant d’un asthme sévère, ce mécanisme provoque une prolifération des cellules musculaires dans les bronches, rendant l’air encore plus difficile à faire circuler.

Une étude menée par l’Inserm a démontré que ce processus inflammatoire s’observe aussi chez certains patients non allergiques, montrant l’impact général des acariens sur la santé respiratoire.

D’autant plus qu’il faut savoir qu’1 seul gramme de poussière peut contenir jusqu’à 19 000 acariens. Ils se développent notamment dans les environnements chauds (18–27°C) et humides (humidité > 55 %), rendant les chambres mal aérées ou mal entretenues particulièrement à risque.

Comment diagnostiquer une allergie aux acariens ?

Le diagnostic d’une allergie aux acariens repose sur des tests spécifiques réalisés par un allergologue. Ces examens permettent de confirmer la sensibilité du patient aux allergènes d’acariens. Les deux méthodes les plus courantes sont les tests cutanés (prick test) et les tests sanguins (IgE spécifiques).

Tests cutanés (prick-test)

Le test cutané est le plus courant. Son principe est simple : une petite goutte d’allergène d’acariens est déposée sur la peau (souvent l’avant-bras), puis légèrement percée avec une micro-aiguille. Si la personne est allergique, une démangeaison, une rougeur ou une petite boursouflure apparaissent dans les minutes qui suivent.

Tests sanguins IgE spécifiques

Ces analyses mesurent la quantité d’anticorps IgE spécifiques aux acariens dans le sang. D’habitude, elles sont utiles si le patient prend des antihistaminiques (qui faussent les tests cutanés) ou s’il souffre de dermatite rendant les tests sur la peau impossibles.

Quels sont les traitements efficaces ?

1. Éviction des acariens (mesure essentielle)

    Limiter l’exposition est la première étape indispensable pour contrôler les symptômes :

    • Utiliser des housses anti-acariens certifiées médicales pour matelas, couettes et oreillers
    • Laver toute la literie à 60°C chaque semaine
    • Maintenir une humidité inférieure à moins de 50 % dans la chambre
    • Supprimer les tapis, moquettes, peluches, bibliothèques ouvertes
    • Utiliser un aspirateur avec filtre HEPA (haute efficacité)

    Bon à savoir : Les housses comme celles de la marque Acar-Housses, garanties 10 ans, sont conçues pour bloquer 100 % des allergènes tout en restant respirantes et confortables.

    Découvrez également quel est le meilleur aspirateur anti-acariens ?

    2. Médicaments contre les symptômes

    Les traitements médicamenteux soulagent les manifestations allergiques et asthmatiques :

    • Antihistaminiques : réduisent éternuements, démangeaisons, nez qui coule
    • Corticoïdes nasaux : agissent en profondeur comme traitement pour diminuer l’inflammation des voies respiratoires
    • Bronchodilatateurs : utilisés en cas de crise d’asthme pour favoriser la respiration
    • Montelukast : bloque les leucotriènes (molécules pro-inflammatoires). Utile dans l’asthme allergique et peut être même efficace chez les asthmatiques sévères non allergiques

    3. Immunothérapie (désensibilisation)

    L’immunothérapie vise à réhabituer le corps (système immunitaire) à l’allergène. Elle peut se faire :

    • Par injections sous-cutanées
    • Ou par comprimés sublinguaux

    Ce traitement, étalé sur 3 à 5 ans, est recommandé si les médicaments ne suffisent pas ou en cas d’allergie sévère et persistante. Il permet de réduire durablement les symptômes, voire de faire disparaître l’allergie dans certains cas.

    Comment prévenir l’aggravation de l’asthme aux acariens ?

    Voici les bons gestes à adopter au quotidien :

    • Aménager une chambre à coucher sans tapis, ni rideaux épais ni bibliothèques ouvertes
    • Utiliser une literie entièrement protégée avec des housses anti-acariens et lavée à haute température (au moins 60°c)
    • Employer un déshumidificateur si le taux d’humidité est supérieur à 50 %
    • Aérer quotidiennement au minimum 1h par jour pour renouveler l’air et chasser l’humidité

    Conclusion

    Respirer sereinement, chez soi, ne devrait jamais être un luxe. Pourtant, des milliers de personnes voient leur quotidien perturbé par un ennemi invisible mais bien réel : les acariens.

    L’asthme allergique lié à ces micro-organismes concerne une part importante de la population mondiale. Il peut provoquer des troubles respiratoires sévères, allant de la simple gêne nocturne à des crises invalidantes. Heureusement, des solutions concrètes et scientifiquement validées existent : de la pose de housses médicales certifiées aux traitements symptomatiques et à la désensibilisation, en passant par des gestes d’hygiène simples mais puissants.

    L’élément clé reste l’éviction rigoureuse des acariens, en commençant par le lit, leur principal refuge. Des protections textiles efficaces (housses médicales), comme celles proposées par Acar-Housses, offrent une barrière respirante mais infranchissable pour les allergènes, avec une garantie de 10 ans, véritable alliée sur le long terme.

    Quoi qu’il en soit, même si l’asthme allergique aux acariens est courant et parfois handicapant, il peut être maîtrisé durablement grâce à une prise en charge adaptée et précoce.

    Vous souhaitez approfondir votre compréhension des acariens et de l’allergie respiratoire ? Nous vous invitons à explorer nos autres articles de blog pour mieux comprendre, agir et respirer plus librement, jour après jour :

     

    Laisser un commentaire

    Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.